Oser sa propre lumière
- Caroline P.
- 26 août 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 avr.
J’ai aujourd’hui l’opportunité de vous parler d’un sujet qui nous touche toutes et tous, souvent sans crier gare : la transformation intérieure.
Mais de quoi s’agit-il, exactement ?
Tout au long de notre vie, nous changeons. Que ce soit en douceur ou dans la tempête, chaque étape, chaque rencontre, chaque choix nous façonne. Ces transformations peuvent concerner notre quotidien – nos relations, notre travail, nos habitudes – mais parfois, elles se logent plus profondément : au cœur de notre être.
Une transformation intérieure, c’est ce moment où quelque chose bascule en nous. Elle débute, comme tout changement digne de ce nom, par une remise en question. Un déclic. Un élément déclencheur, heureux ou douloureux, parfois un mélange des deux, vient ébranler notre équilibre habituel. Parfois, c’est une simple prise de conscience. Mais d’autres fois, c’est un événement traumatique qui vient fissurer nos repères les plus ancrés. Un choc. Une perte. Une rupture. Quelque chose qui, sur le moment, semble nous briser… mais qui ouvre, à long terme, un espace pour reconstruire autrement.
Et à ce moment-là, nous avons une décision à prendre : poursuivre notre chemin les yeux mi-clos… ou oser ouvrir grand la porte du changement.
Parfois, cela ressemble à un ras-le-bol diffus. À une routine qui ne fait plus sens. À des mots, des signes, des conseils récurrents. À un événement marquant, une épreuve ou une rencontre qui agit comme un miroir. Un miroir dans lequel on ne se reconnaît plus… ou qu’on reconnaît trop bien.
Et c’est là que commence le voyage.Celui vers soi.
Ce type de transformation n’est ni linéaire ni prévisible. Il ne suit pas une méthode en cinq étapes ni un planning hebdomadaire. C’est un processus vivant, souvent déroutant, mais profondément enrichissant. Un retour à l’essentiel, à cette version de nous-mêmes qu’on avait peut-être oubliée ou jamais rencontrée.
Sur ce chemin, il y a des zones d’ombre. Et tant mieux. Car notre part d’ombre n’est pas un défaut à corriger, mais une ressource à apprivoiser. C’est elle qui nous pousse à sortir des sentiers battus, à affirmer notre différence, à revendiquer la souveraineté de notre vie.
Comme le dit joliment Paulo Amoro :
« Quand une fleur ne fleurit pas, on corrige l’environnement dans lequel elle pousse, pas la fleur. »
Changer, c’est souvent accepter de lâcher prise. D’oser ralentir. D’écouter ce qui chuchote à l’intérieur.C’est aussi apprendre à accueillir ce qui naît (ou renaît) en nous, sans tout comprendre immédiatement.Il ne s’agit pas de devenir une autre personne, mais de se rapprocher de soi, en toute authenticité.
La quête de soi, si souvent brandie dans les milieux spirituels, peut paraître abstraite ou perchée… Mais dans le fond, elle est simple : c’est le chemin du retour à soi. Un chemin qui demande du temps, de l’engagement, et surtout une bienveillance profonde envers soi-même.
Car oui, nous avons le droit d’essayer. De douter. De changer d’avis. De recommencer.
La transformation intérieure n’est pas une destination, c’est un processus sacré.
Alors, offrons-nous cette chance :celle de nous (re)découvrir, de nous honorer, et d’investir pleinement notre puissance intérieure.
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