Une thérapie inspirée par ...
- Caroline P.
- 15 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 mai
Et si la thérapie n’était pas là pour nous changer… mais pour nous aider à redevenir nous-même ?
Dans cet article, j’aimerais vous partager comment je conçois l’accompagnement thérapeutique — ce qui m’inspire, ce que j’utilise, et surtout : ce que vous pouvez y trouver, si vous êtes en chemin.
Une thérapie pour se rencontrer en profondeur
Je suis psychanalyste, et ma pratique est profondément marquée par la pensée de Carl Gustav Jung.
Jung ne voyait pas l’âme humaine comme un problème à résoudre. Il la percevait comme un mystère vivant, fait de rêves, d’ombres, de tensions, de forces qui nous dépassent parfois.
Il ne séparait pas la psychologie de la quête de sens, ni de la spiritualité.
Il parlait d’individuation : ce processus intérieur par lequel nous devenons peu à peu plus conscients de qui nous sommes, au-delà des rôles et des attentes.
C’est cette approche que je propose : une thérapie qui écoute autant les mots que les silences. Qui ne va pas vite, mais va juste. Un chemin pour mieux comprendre ce qui se rejoue en nous, accueillir ce qui a été mis de côté, et s’ouvrir à une vie plus alignée, plus libre.
La thérapie analytique, simplement
Contrairement à certaines idées reçues, la psychanalyse n’est pas une discipline abstraite ou figée.
C’est un espace vivant, où l’on peut déposer ses émotions, ses blocages, ses répétitions… et petit à petit, faire du lien.
On y explore ce qu’on a vécu, ce qu’on porte sans le savoir.
Ce n’est pas une méthode rapide, ni un “plan d’action”. C’est une écoute patiente, profonde, respectueuse.
Peu importe la nuit noire que vous traversez,la psychanalyse peut offrir un espace où poser ce qui pèse, comprendre ce qui se répète, et renouer avec ce qu’il y a de plus vivant en vous.
C’est l’un des objectifs profonds de toute psychothérapie : retrouver du sens, de la respiration, et peut-être même, un peu de paix.
Des outils au service de votre monde intérieur
Chaque personne est différente. Et chaque séance l’est aussi.
Certain·es rêvent beaucoup. D’autres dessinent, écrivent, méditent… d’autres encore préfèrent simplement parler.
En psychanalyse, votre esprit est libre d’aller là où il a besoin d’aller.
Il n’y a pas une seule bonne manière de faire. Il y a votre façon.
Voici quelques-uns des outils que je propose, en fonction de vos affinités :
L’analyse des rêves
Le rêve est un langage symbolique, riche, poétique, souvent plus lucide que le mental éveillé.
Jung appelait le rêve “la voie royale vers l’inconscient”.
Si certains rêves vous marquent ou vous interrogent, nous pouvons les explorer ensemble.
Le mandala
Outil de recentrage et d’expression, le mandala reflète souvent un état intérieur difficile à nommer.
Particulièrement utile pour celles et ceux qui ont une fibre artistique ou qui s’expriment mieux par l’image que par les mots.
Le tarot, les jeux de cartes
Ici, pas de voyance. Le tarot ou les jeux de cartes sont utilisés comme un support projectif : les images activent des ressentis, ouvrent des portes, éclairent certains conflits internes.
Un outil précieux pour les personnes sensibles à l’intuition, aux symboles ou à la narration intérieure et qui ont besoin d'avoir un support pour parler de leur Monde Intérieur.
Les archétypes
Jung pensait que nous partageons un inconscient collectif peuplé de grandes figures symboliques.
Ces “personnages intérieurs” — la Mère, l’Enfant blessé, le Rebelle, l’Amoureuse… — influencent nos choix, nos réactions, nos relations.
Les reconnaître permet de mieux comprendre ce qui nous traverse en profondeur.
Vous trouverez un programme de contes introspectifs. Encore un support mis à disposition pour exprimer ce qui se passe en vous.
Les symboles et les synchronicités
Ces “coïncidences qui font sens” (les fameuses synchronicités jungiennes) apparaissent parfois dans la vie comme des messages inattendus.
Si vous y êtes sensible, nous pouvons leur faire une place dans le travail thérapeutique.
L’astrologie (en filigrane)
Je ne la pratique pas en tant qu’outil principal, mais je m’en inspire parfois comme grille symbolique. Jung y voyait un langage archétypal complémentaire au travail analytique.
Une pensée nourrie par plusieurs courants
Si Jung est un pilier de ma pratique, il n’est pas seul.
Je m’appuie aussi sur d’autres psychanalystes :
Freud et Anna Freud,
Bruno Bettelheim, pour sa lecture des contes,
Mélanie Klein, Donald Winnicott, J.D Nasio, pour leur regard sur les premières expériences relationnelles,
Lise Bourbeau, pour sa lecture symbolique des blessures émotionnelles.
Et aussi sur des sociologues et philosophes qui replacent la souffrance individuelle dans un contexte collectif :
Hannah Arendt,
Claude Dubar,
Robert Castel.
Car l’âme humaine ne se construit jamais seule : elle est traversée par des histoires, des rapports de force, des héritages invisibles.
Ces regards m’aident à accompagner avec nuance, sans réduire le sujet à ses symptômes.
Le fil rouge : devenir soi
Ce chemin vers soi, c'est apprendre à devenir qui l’on est, derrière les rôles, les peurs, les attentes.
Pas une version idéale de soi. Une version plus juste, plus cohérente, plus vivante.
C’est ce fil invisible qui traverse chaque séance.
Si cette approche résonne en vous, alors ce chemin peut vous être utile.
Je serai ravie de vous y accompagner.
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