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L'Atelier de la Psyché

La méduse

Dernière mise à jour : 23 août


La Méduse nous invite à nous mouvoir autrement. À ne plus avancer par volonté crispée, mais au rythme du ressenti. À danser avec les courants, à épouser le flux des émotions sans s’y perdre ni les fuir. Elle enseigne l’art de la sensibilité fluide : celle qui capte tout, ressent tout et choisit pourtant la douceur plutôt que la dureté.


Elle symbolise la mémoire émotionnelle profonde, les blessures anciennes encore actives, mais aussi la capacité de guérison cellulaire. Présence archaïque surgie des abysses, elle est mémoire des mémoires : ce qui n’a pas été dit, ce qui a été absorbé, ce qui demande aujourd’hui à être transmuté.


Associée au troisième œil, la Méduse nous relie à l’intuition pure, au langage silencieux du corps, à la lecture fine de l’invisible. Gardienne des vérités intérieures qu’on n’ose pas toujours écouter, elle voit clair, même dans les eaux troubles. Sa transparence est sa force.


Elle incarne l’hypersensibilité, non comme un défaut, mais comme une compétence précieuse : celle de lire entre les lignes, de sentir ce que d’autres n’osent toucher.


Ses piqûres ne sont jamais gratuites. Elles disent : Stop.

Là où une frontière a été franchie.

Là où le corps réclame protection.

Là où l’âme refuse l’intrusion.


Rencontrer la Méduse, c’est apprendre à honorer ce qui nous a blessés — sans s’y figer.

C’est accueillir notre part fluide, mouvante, subtile — et en faire une sagesse.

Car derrière chaque paralysie, chaque décharge électrique, se cache une mémoire qui veut être reconnue et réintégrée.


Dans une lecture jungienne, elle évoque l’Ombre du féminin refoulé : cette part de soi qu’on a appris à juger trop émotive, trop réactive, trop “médusante”. Et pourtant, c’est dans cette part blessée que résident les plus grandes capacités de lien, d’harmonie intérieure et de régénération relationnelle.


Dans l’inconscient, la Méduse représente une part qu’on préfère souvent réprimer :la blessure qui a développé des défenses acérées, l ’émotion qui a appris à piquer avant d’être blessée, l’intuition qui s'impose là où le mental voudrait garder le contrôle.


Elle incarne le féminin archaïque, cyclique, mouvant, sauvage, pas celui qu’on adoucit, mais celui qui dérange et soigne à la fois. On pourrait la relier à l’archétype de la Sorcière blessée, celle qu’on a rendue monstrueuse pour avoir trop senti, trop su, trop existé hors des normes.


Elle peut aussi être l’Ombre du féminin non intégré : celui qu’on a tenté d’anesthésier, et qui revient, électrique, à travers les émotions fulgurantes, les intuitions tranchantes, les refus non négociables.


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Pour rappel :

La symbolique est une pratique utilisée en psychanalyse pour décrypter les messages de l'inconscient et notamment dans vos rêves.

Sur le blog, je propose uniquement une interprétation large et générale des symboles.

Ces symboles peuvent également vous aider dans votre introspection et vous permettre de mieux vous comprendre. C'est un outil de travail intéressant !


Pour ce qui est du travail d'analyse de rêves qui se fait en thérapie, vous verrez que l'interprétation peut changer / différer et prendre un autre chemin, même si vous vous retrouverez un peu dans chaque interprétation collective proposé dans l'atelier de la psyché.


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