Guerrière Epuisée
- Caroline P.
- 15 juin
- 2 min de lecture
« J’aimerais dormir un mois… mais je continue quand même. »« Je n’ai plus d’essence dans le moteur, mais je dois avancer. »« Je pleure pour un rien, je sens que je suis à bout. »
La guerrière épuisée c’est souvent la Guerrière en défense/colère en burn‑out.
Elle dépense son énergie dans toutes les directions : elle frappe dehors, puis se juge dedans. Elle culpabilise de ses explosions, puis s’en veut d’être trop fatiguée pour continuer. Lorsque ces allers‑retours restent inconscients, l’usure est encore plus rapide.
« J’ai eu une envie soudaine de tout plaquer, partir comme ça, en abandon de poste. » « Je sais que c’est une erreur, mais je lui ai mis un pain. » « Je lutte contre ma peur de l’abandon : dans mon couple, mais aussi au travail… » « Je ne veux pas faire le deuil, je suis épuisée, même notre séance me fatigue… »
Ces phrases révèlent un trop‑plein de combats internes et externes. Les actes parlent : fuite, gestes brusques, irritabilité permanente.
Signes d’alerte
Fatigue chronique, même après repos.
Hypersensibilité au bruit, aux critiques, aux imprévus.
Pensées de fuite, envie de tout arrêter.
Corps douloureux (migraines, tensions, digestion en vrac).
Émotions en coulisses : lassitude, sentiment d’injustice, découragement, colère retournée contre soi, peur du changement.
Stratégie d’évitement
Tenir bon coûte que coûte (« je n’ai pas le droit de flancher »).
Multitâche frénétique / TOC / Anxiété, angoisse / Hyperémotivité ...
Anesthésie : écrans, sucre, café, perfectionnisme. ( recherche du shot express de dopamine )
Stratégie de régulation
Créer un refuge : une heure par jour pour se poser (sans écran).
Choisir un combat à déléguer ou à lâcher.
Bouger en douceur : marche lente, étirements, respiration profonde.
Exprimer la culpabilité à voix haute ou par écrit, puis la laisser passer.
💭 Pause‑carnet
Quel domaine de ma vie me vide le plus ? Puis‑je suspendre ou alléger quelque chose ?
Quelles sont mes premières sensations de vraie détente ?
Si je déposais les armes une journée, que se passerait‑il vraiment ?
Qui peut être mon soutien (logistique, émotionnel, thérapeutique) ?
Le but de l’accompagnement est d’offrir à cette Guerrière un lieu de repos pensé pour elle. Ensemble, nous cherchons un meilleur équilibre et parfois… une arme plus légère à porter.
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