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L'Atelier de la Psyché

Guerrière Défensive ( Attaquante )

L’archétype de la Guerrière peut se manifester sous deux grandes formes, selon l’orientation symbolique de son épée intérieure.


Dans ces moments-là, tout devient attaque potentielle. Un mot mal placé, une absence de réponse, une critique perçue... et c’est l’épée qui jaillit, sous couvert d'une peur interne. La Guerrière est sur le qui-vive, protège pour ne pas, plus avoir mal. Mécanismes conscients, inconscients, on y reviendra en séance.

 Elle anticipe les blessures avant même qu’elles ne surviennent, et réagit de deux façons :

Tournée vers l'extérieur ou vers l'intérieur.

Elle forme une carapace épaisse. Imperméable.


Ce mode de défense, s’il est compréhensible et parfois légitime, peut toutefois devenir un frein à un moment donné de la vie. Car plus le mécanisme protège, plus il alimente le sentiment d’incompréhension. Et plus la personne se sent incomprise, plus elle renforce sa carapace. Le cercle vicieux !

Mais c'est quoi la métaphore de l'épée me direz-vous...


Quelle direction prend "l’épée" ?

Quand il y a "danger émotionnel ", nous avons tous nos réactions : impulsivité ou au contraire on encaisse, on réagit à l'intérieur.


  • Épée tournée vers l’extérieur : la Guerrière attaque. Elle réagit fort, rapidement, pose des limites parfois trop violemment, par impulsion, peur ou douleur refoulée.


  • Épée tournée vers l’intérieur : la Guerrière se défend. Elle intériorise, anticipe, culpabilise, lutte contre elle-même.


Une même énergie, deux directions. Et parfois les deux en même temps. Le corps encaisse, l’esprit explose. Ou l’inverse.


Nous allons approfondir en évoquant en premier la guerrière attaquante, mais gardez à l'esprit que c'est une représentation, une métaphore qui vous explique le mécanisme qui se met en route.

La Guerrière Attaquante


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Impétueuse. Réactive. Frontale. Piquante. Sensible.

Elle protège une vulnérabilité que vous ne savez plus comment exprimer autrement que par des réactions impulsives.


La Guerrière en mode attaque ne fait pas dans la dentelle : elle est toujours sur ses gardes et surgit lorsque quelque chose hurle en vous « danger ». Elle lève l’épée, brandit le bouclier, prête à tout pour défendre une limite, une blessure, une injustice — réelle, supposée ou ressentie. Peut émerger un comportement à fleur de peau. Qui, en réalité, n’est autre qu’une défense. "La meilleure défense, c’est l’attaque."



Dans la vie quotidienne :
  • Tensions dans la voix

  • Mots tranchants

  • Réactions émotionnelles explosives

  • Besoin de contrôler

  • Impossibilité à "laisser passer"


Signes d’alerte :
  • Irritabilité chronique

  • Colères fréquentes, parfois disproportionnées

  • Conflits récurrents

  • Besoin de tout justifier, se défendre


Émotions en coulisses :
  • Colère refoulée

  • Injustice

  • Peur de revivre une blessure ancienne

  • Tristesse cachée sous l’agitation


Stratégies d’évitement :
  • Contrôle de l’environnement ou des autres

  • Isolement pour ne pas "péter un câble" ou passage à l'acte ( conflits, mots durs, rupture, violence verbale/physique etc... )

  • Attaque préventive

  • Suractivité mentale ou physique


Stratégies de régulation :
  • Apprendre à nommer l’émotion avant qu’elle n’explose

  • Identifier les déclencheurs habituels

  • Respirer profondément avant de répondre

  • Dire non sans agressivité, par clarté


La guerre tournée vers l’extérieur est souvent une tentative désespérée pour exprimer ce qui n’a pas été entendu à l’intérieur. En séance, nous explorons donc cette position de guerrier et de guerrière, pour comprendre ce qui se joue derrière cette lutte parfois exténuante et inconsciente. Quand on travaille avec la colère de cette guerrière, sa symbolique est précieuse, car elle est souvent la première à surgir lorsqu’une part vulnérable en vous se sent menacée.

Mais à force de réagir sans recul, elle peut alimenter des conflits obsolètes ou lutter contre des projections — ces images inconscientes que l’on attribue à l’autre, alors qu’elles parlent surtout de soi.


Ses forces : le courage, la réactivité, la capacité à dire non.

Ses zones d’ombre : l’impulsivité, l’agressivité défensive, le jugement rapide — envers l’autre… ou envers soi.


Cela peut nourrir de l’insatisfaction relationnelle, du perfectionnisme, de l'anxiété, voire une guerre intérieure permanente, alimentée par le non-dit et le non-respect de ses propres émotions.


💭 Pause-carnet :
  • Quand est-ce que je me sens poussée à attaquer, même subtilement ?

  • Comment je réagis, qu'est-ce que je dis, je fais ? Comment ça se "modélise" chez moi ?

  • Qu’est-ce que j’essaie de dire… que je ne sais pas dire autrement ?

  • Est-ce que je me sens plus puissante ou plus isolée après ces moments de combat ?


La Guerrière Défensive


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Silencieuse. Accumulatrice. Hyper-analytique. Fatiguée.

Elle ne dit rien, ou presque. Elle garde pour elle ce qui ne passe pas. Elle rumine. Elle somatise. Elle retourne l’épée contre elle-même, et finit par se battre contre ses propres émotions.

Le champ de bataille est à l’intérieur.



Dans la vie quotidienne :
  • Reproches silencieux

  • Tensions internes sans expression

  • Auto-dévalorisation

  • Difficulté à dire non ou à exprimer un désaccord


Signes d’alerte :
  • Ruminations mentales, insomnies

  • Douleurs psychosomatiques

  • Fatigue inexpliquée

  • Irritations intérieures, autocritique permanente


Émotions en coulisses :
  • Culpabilité

  • Peur du conflit

  • Peur d’être rejetée si elle s’affirme

  • Tristesse non reconnue


Stratégies d’évitement :
  • Tout encaisser

  • Minimiser ses besoins

  • S’isoler dans le mental

  • Se convaincre que "ce n’est pas si grave"


Stratégies de régulation :
  • Écrire ce qui n’a pas été dit

  • Identifier ses besoins fondamentaux

  • Oser poser une micro-limite dans la journée

  • Parler à voix haute pour désamorcer la boucle mentale


💭 Pause-carnet :
  • Ai-je tendance à m’attaquer… ou à me replier contre moi-même ?

  • Quelle émotion se cache sous mon silence ?

  • Ai-je appris à poser des limites autrement qu’en me sacrifiant ?

  • Quelle décision alignée me soulagerait, là maintenant ?


Rappel central :

Peu importe l’orientation de l’épée : la Guerrière agit toujours par protection. L’important, c’est d’apprendre à reconnaître son langage, pour ne plus subir ses excès… et choisir ses combats avec justesse.

Une fois la représentation de Guerrière (ou de Guerrier) identifiée, il est plus aisé de transformer cette énergie en force, pour évoluer vers la Guerrière mature : celle qui agit avec clarté, pose des limites avec conscience, et incarne sa puissance sans se brûler


 
 
 

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