top of page
garden-freya-blog-hero-image-wide01_edited.jpg

L'Atelier de la Psyché

Chakra Sacré

« Là où je ressens, où je désire, où je me relie. »

L’espace de l’eau, du mouvement et de la danse des émotions.


Présentation générale


Svadhisthana, qui signifie littéralement « le siège du soi » ou, dans une autre traduction, « lieu de douceur », est le deuxième chakra, situé juste en dessous du nombril.


Ce centre énergétique est associé à l’élément Eau, aux fluides du corps, aux liens affectifs, à la créativité, au plaisir et à la capacité à se relier à l’autre sans se dissoudre. C’est le chakra du désir de vivre, de la jouissance sensorielle, de la relation, mais aussi celui de la vulnérabilité émotionnelle et de la peur du rejet.

Chakra

Il régit notre manière de ressentir, de jouir et d’aimer sans nous perdre. Si le chakra racine disait "Je suis", celui-ci répond "Je ressens".


Energies associées

  • Élément : Eau

  • Fonction : Sensation, désir, plaisir, lien affectif, sexualité, mouvement intérieur

  • Zones corporelles : Bassin, organes sexuels, reins, vessie, liquides corporels

  • Temps de développement : De 2 à 6 ans (relation au plaisir et à l’attachement)

  • Pierre associée : Cornaline, pierre de lune, calcite orange


Quand ce chakra est déséquilibré


Quand Svadhisthana est fragilisé, le rapport au désir devient confus : soit tout est trop, soit rien ne passe. Le plaisir devient fuite ou interdit, la relation devient fusionnelle ou évitante. Il y a souvent une difficulté à sentir ses propres limites, ou au contraire à les relâcher.


  • Je me sens submergé·e, envahi·e, vide ou dépendant·e.

  • J’ai peur de perdre l’autre… ou de me perdre en lui.


Lecture énergétique (inspirée de la MTC)

Ce chakra étant relié à l’eau, son équilibre dépend de la capacité à accueillir le mouvement sans se rigidifier et à poser ses limites sans se couper.


  • Dans un vide d’énergie, les émotions semblent anesthésiées. Il y a peu de désir, peu d’envie, peu d’élan vers l’autre ou vers la vie. Le corps peut sembler figé, la sexualité absente ou sans plaisir. On se coupe du ressenti pour ne pas être débordé·e. Cela crée une sensation de vide intérieur, d’ennui existentiel, de sécheresse émotionnelle.


  • À l’inverse, dans un trop-plein, les émotions sont envahissantes, chaotiques. On oscille entre fusion et rejet, entre excitation et honte. Le corps est en tension, souvent dans le bas-ventre, et les liens affectifs deviennent des zones de turbulence ou d’addiction.

NB – Le débordement émotionnel cache souvent un noyau figé. Le trop-plein (hyper-réactivité, fusion) dissimule fréquemment une peur profonde d’être abandonné·e. Le vide (fuite du plaisir, contrôle) est souvent une stratégie d’évitement pour ne pas revivre cette blessure. L’équilibre ici repose sur la danse vivante entre moi et l’autre, entre le désir et la limite.

Lecture psychanalytique


Le chakra sacré est le lieu du désir relationnel et sensoriel. Il se construit autour du plaisir, du lien à l’autre, de la possibilité d’exister dans la relation sans se dissoudre. Il porte en lui l’ambivalence originelle : je veux être proche / j’ai peur d’être envahi·e.


Le grand poison qui vient geler ces eaux intérieures est la culpabilité. Elle nous apprend à nous méfier de notre propre élan vital. Sur le plan archétypal, ce chakra est relié à l’Amoureux·se fusionnel·le, et parfois à l’Enfant blessé·e dans son besoin de lien.

Il active des peurs centrales qui murmurent en silence :

  • « Si je me laisse aller, je serai envahi·e, rejeté·e, abandonné·e. »

  • « Ce que je désire est mal. Ressentir est dangereux. »


Quand il est bloqué, les mécanismes de protection prennent le relais : contrôle émotionnel, dépendance affective, retrait, sur-sexualisation ou refus du contact. Le besoin fondamental ici est celui de sécurité dans la relation, de pouvoir être en lien sans devoir se déformer, ni se perdre.


C’est le lieu de la joie du vivant, mais aussi de la capacité à poser un non clair, à dire : “Je ressens, mais je ne me noie pas.”


Chemin de maturation


Quand ce chakra s’équilibre, on ressent une fluidité intérieure, un plaisir simple à être en lien, à créer, à ressentir. On devient capable de dire oui sans se trahir, et de dire non sans se couper.

L’Amoureux·se fusionnel·le devient équilibré et mature : capable d’habiter ses sensations, de nommer ses désirs et d’oser la proximité sans se confondre avec l'autre.


Méditation de fluidité avec une pierre orange (5-7 min)

À faire allongé·e ou assis·e, avec la pierre posée sur le bas-ventre.


Respirez profondément. Sentez votre bas-ventre se gonfler, se relâcher.

Sentez la pierre : tiède, douce, vivante.

Visualisez de l’eau tiède qui coule à travers vous, comme une rivière tranquille. Observez-la un instant : est-elle calme, rapide, stagnante ? Accueillez son état sans jugement.

  • Posez une question simple en vous :

    • Qu’est-ce que je ressens là, maintenant ?

    • Suis-je en train d’accueillir… ou de fuir ?

  • Observez. Laissez passer les émotions comme des vagues sur l'océan.

    Vous pouvez répéter mentalement :

    « Je suis vivant·e. Je ressens. Je peux me relier sans me perdre. »


  • Revenez doucement. Bougez les hanches, le bassin, comme si vous dansais de l’intérieur.


Pistes d’exploration analytique & outils de rééquilibrage


Se réconcilier avec le ressenti

  • Tenir un journal d’émotions : 3 ressentis du jour, sans justification.

  • S’autoriser à dire "je ne sais pas ce que je ressens" comme point de départ.


Travailler le mouvement intérieur

  • Danser sans but, yeux fermés, juste pour sentir son corps bouger de l’intérieur.

  • Nager, flotter, onduler : toutes pratiques liées à l’eau sont bienvenues.


Explorer la relation au désir

  • Dessiner ou écrire "ce qui me fait plaisir", sans censure.

  • Faire une liste de 10 plaisirs simples (sentir le soleil, manger un fruit, écouter une musique...) et s'engager à en vivre un chaque jour.

  • Identifier ce qui coupe l’accès au plaisir : croyances, honte, fatigue ?


Rituels de réappropriation du corps

  • Massage conscient du bas-ventre ou des hanches.

  • Visualiser une "eau orange" qui nettoie, assouplit, répare.


Travailler la différenciation

  • Pratiquer des "oui mais non" ou des "non mais je t’aime" : oser la nuance dans la relation.

  • Exercice analytique : Quelle partie de moi a peur de se perdre dans le lien ? D’où vient-elle ?


Questions d’introspection

  • Est-ce que je m’autorise à ressentir pleinement, sans me juger ?

  • Ai-je tendance à me fondre dans l’autre… ou à fuir le lien ?

  • Quel est mon rapport au plaisir ? Est-il associé à la honte, au devoir, à la peur ?

  • Puis-je dire non sans me sentir coupable ?

  • Est-ce que je sais ce que je désire, pour moi-même ?

 
 
 

Commentaires


bottom of page
Retrouvez Caroline PACQUIN sur Resalib : annuaire, référencement et prise de rendez-vous pour les Thérapeutes